Corine Touzet Bio - Biography

Name Corine Touzet
Height
Naionality French
Date of Birth 21 December 1959
Place of Birth Orthez, Pyrénées-Atlantiques, France
Famous for
Dès sa plus tendre enfance Corinne manifeste le désir de devenir clown et de vivre de sa passion pour le cirque. Ayant obtenu son bac dès l'âge de 16 ans, elle quitte le nid familial à 17 ans à destination des Etats-Unis et du Canada dont elle fait le tour en stop, se gorgeant de rencontres et d'expériences et partageant notamment, pour un temps, la vie d'une réserve indienne.

De retour en métropole, elle met tout en oeuvre pour revenir à sa passion première et s'inscrit aux Ateliers sur le travail clownesque dirigés par M. Yves Quinio au sein desquels, durant 3 ans, elle mène un travail de recherches sur le Clown, son rapport au public, l'acrobatie, la connaissance de soi et monte avec la troupe des spectacles de rue et des "happening". Parallèlement elle étudie la mise en scène, le théâtre et le jeu à la Faculté de Lettres d'Aix-en-Provence, obtient le diplôme de comédienne/animatrice de l'IFCA, crée avec sa mère le restaurant "La Laitue" et réussit dans le même temps sa licence d'Anglais tout en travaillant comme serveuse pour subvenir à ses besoins matériels. C'est aussi à cette époque, qu'en troupe, elle joue au Relais Culturel d'Aix-en-Provence un spectacle de Berthold Brecht tiré de l'Opéra de quatre sous, puis Jenny des Lupanars, où elle chante pour la première fois sur scène. Puis Les femmes savantes et le Médecin malgré lui de Molière.

A la cessation d'activités d'Yves Quinio, et la fermeture par la municipalité du théâtre, Corinne croyant à un signe du destin, s'installe à Paris et donne pendant 3 ans, en qualité d'enseignante, des cours de clown -véritable école de la vie- et d'acrobatie au sein du théâtre TAÏ dirigé par Alain Illel qui met la salle à sa disposition pour présenter son propre one-woman show Femme clowne pendant deux mois.

A cette même période, en 1981, Corinne passe les essais pour le rôle-titre de Marianne, une étoile pour Napoléon, long tournage de huit mois où elle apprendra l'escrime, le cheval et fera ses débuts de cascadeuse (clin d'œil à la future Femme d'Honneur) et le producteur Henri Spade lui donne alors sa première vraie chance dans ce qui sera pour elle son premier téléfilm et le début d'une carrière sous le feu des projecteurs... elle enchaîne Hôtel de police, Le château d'après l'œuvre de Kafka, Catherine, La rumba de Roger Hanin qui la sollicitera à nouveau quelques années plus tard pour être sur scène sa Célimène. Elle tournera également dans le premier long métrage de Charlotte Silvera Prisonnières Prix Georges de Beauregard 1988 aux côtés d'Annie Girardot, Marie-Christine Barrault, Bernadette Laffont, Milva, Agnès Soral...

Les offres affluent, le plus souvent axées sur sa superbe plastique, mais ne correspondent ni à ses aspirations ni aux valeurs qui lui sont chères. Aussi, misant sur ses qualités linguistiques (elle maîtrise parfaitement plusieurs langues), Corinne s'oriente vers les propositions émanant de l'étranger (Angleterre, Etats-Unis, Allemagne, Italie… ) qui l'obligent à quitter la France, qui va vite l'oublier.

Mais elle interprète de beaux personnages dotés d'une réelle profondeur qui satisfont à la fois ses ambitions de comédienne et ses préoccupations de femme. Elle s'impose particulièrement dans les productions anglo-saxonnes de la BBC et de la NBC et tourne entre autres : Liberty consacré à la vie du sculpteur Bartholdi immortalisé par sa création de la Statue de la Liberté et dans lequel Corinne interprète la muse inspiratrice de cette œuvre ; Le premier cercle de Soljenitsyne mis en scène par Sheldon Larry avec Robert Powell (Jésus de Nazareth) et F. Murray Abraham (Amadeus) ; ce tournage lui redonnera la passion du Canada qui ne l'a jamais quittée et l'amènera pour la première fois en Russie. Elle sera nominée comme meilleure actrice aux T.V Awards. Mais aussi Red fox de Ian Toynton avec John Hurt (Elephant Man), Pour une poignée de diamants (ou Jewels) de Roger Young ou encore Charlemagne que France 2 a coproduit et diffusé.

Après cette sorte d'exil, c'est Bernard Uzan qui l'engage en 1995 pour Lulu, roi de France aux côtés de Richard Bohringer. Grâce à l'énorme succès de cette comédie, Corinne connaît un nouveau départ en France et revient en force sur nos écrans notamment avec le Bébé d'Elsa réalisé par Michaël Perrotta (le plus gros audimat de l'année, sur France 2). Un de ses plus beaux personnages. Le rôle dramatique d'une femme qui perd tout et retrouve confiance en elle et l'envie de se battre grâce à la naissance du bébé de sa fille. Une histoire de femmes sous le regard et la sensibilité masculine d'un réalisateur qu'elle contactera, quelques années plus tard, pour qu'il la dirige à nouveau dans son premier film en qualité de productrice : Et demain Paula

TF1 la contacte alors pour la mise en œuvre d'Une Femme d'honneur et après deux années de négociations, de discussions et de réécriture le projet voit le jour et Marion Sarraut est choisie pour mettre en scène l'épisode pilote qui rassemble 12 300 000 téléspectateurs. Ce succès indéniable marque le début d'une des séries préférées des français qui élisent Corinne dans la catégorie meilleure comédienne de téléfilm en 1997 au cours de la cérémonie des 7 d'or. Depuis, au rythme de 4 épisodes par an, la série emporte toujours la même adhésion du public et la popularité ne se dément pas.

Mais Corinne ne se contente pas d'être l'adjudant-chef Florent même si, par choix, elle s'implique personnellement et physiquement dans chacun des épisodes. Elle souhaite diversifier le champ de ses activités. Elle tourne à Ceylan dans des conditions climatiques et un contexte politique particulièrement difficiles (le pays est en guerre) D'or et de safran dans lequel elle interprète une reporter-photographe qui veut rendre compte de la situation du peuple Birman. On peut la voir aussi dans les deux téléfilms écrits et réalisés par Thierry Redler, son ami de longue date, qui traitent de façon bouleversante, par le filtre de la pudeur et de la poésie, des thèmes de l'adoption et de la délinquance et qui battent des records d'audience lors de leur diffusion.(La Traversée du Phare et Les inséparables)

Mais surtout, en 2000, elle crée avec une amie, NGuyen Thi Lan, sa propre société de production Corilan’ Productions dont plusieurs projets, alternant brillamment la comédie et le drame, ont d’ores et déjà vu le jour. Une façon pour Corinne de ne pas être prisonnière d’un rôle, d’être à l’origine même des rôles et de vivre pleinement la naissance d’un film : de son écriture à sa sortie. Ce n’est pas un hasard si elle appelle ses films, ses « bébés »…

La première production diffusée en 2001 fut La vie au grand air, réalisé par François Luciani avec Christophe Malavoy et Micheline Presle. Une comédie enlevée, où nous découvrions une Corinne miss catastrophe, écervelée et étourdie, courageuse et battante. Une ostréicultrice bien décidée à ne pas céder son exploitation à un puissant groupe immobilier. Corinne y défend la Nature et son patrimoine familial. Une femme amoureuse mais prisonnière d’un secret familial …

Le second bébé, Et demain, Paula ? avec Tom Novembre abordait de façon courageuse et engagée, sans être racoleur ni sombrer dans le misérabilisme, le thème rarement évoqué sur écran des SDF et de leur parcours, de la chute à la renaissance. Une interprétation tout à fait remarquable, sobre et sans fard, une écriture et une réalisation d’une rare justesse. Un film tout simplement bouleversant. Un pari risqué, les gens auraient pu ne pas la suivre dans cette aventure, mais ils ont répondu présents encore une fois. Corinne déclara lors de sa sortie « Paula me bouleverse. Nous avons réussi à lui faire dire exactement ce que nous voulions. Si le message transmis est positif, nous aurons gagné. Je serai toujours fière d’avoir fait ce film. »

Puis vient Valentine, en 2003, réalisé par Eric Summer avec François-Eric Gendron et Arnaud Binard. Valentine est un personnage attachant, nature et romanesque comme on pourrait en rencontrer sur les marchés de Provence. Personnage qui a séduit un large public en étant tour à tour fantasque, émouvante, délirante... Valentine fut une réussite pour Corilan’ Productions, concrétisée par sa sortie en DVD lors de la fête des mères.

En 2004 nous découvrions Un parfum de Caraïbe, nouvelle collaboration avec Michaël Perrotta avec Joby Valente et Jean-Claude Adelin, qui lui offrait l’opportunité de renouer avec ses propres racines. Lors de sa diffusion, 9,7 millions de téléspectateurs ont ainsi suivi Agnès Merline, nez pour une grande compagnie créant des parfums, en Martinique où elle découvrait alors toute une partie ignorée de son passé, et une grand-mère qui avait besoin de son aide. Une comédie à rebondissements. Bien que l’histoire ne soit en rien autobiographique, ce film fut un véritable retour aux sources pour Corinne qui a découvert la Martinique à 30 ans. Ce film est dédié à sa grand-mère paternelle : Mamie George.

Au début de l’année 2005, Corinne a produit le cinquième bébé Corilan’ Productions intitulé L’Enfant de personne réalisé encore une fois par Michaël Perrotta. Corinne y joue le rôle d’une femme devenue amnésique suite à un accident et qui doit se battre pour retrouver son passé et récupérer la garde de son enfant.
Ce film en deux parties a été diffusé en septembre 2005 et a réuni plus de 6 millions de téléspectateurs le premier soir, et 7 millions de téléspectateurs lors du second épisode.

La même année, Corinne a produit son sixième film Corilan’ Productions intitulé Maldonne. Le personnage central de ce téléfilm est interprété par Alice Bromberg, petite fille pétillante de 9 ans atteinte de myopathie (une amyotrophie spinale infantile) qui joue ici le rôle de Juliette. Le papa de Juliette a abandonné femme et enfant lorsque Juliette n’était qu’un bébé, et Juliette se sent responsable de cette situation. Elle essaye de trouver à tout prix un homme pour sa maman (Corinne Touzet).
Une comédie à la fois rythmée et émouvante, débordante d’humour et d’énergie, à l’image des deux héroïnes principales de ce magnifique film. Un film dont il ressort en filigrane un message d’espoir et un nouveau regard sur le handicap.
Le film a été diffusé sur TF1 le 1 février 2006 et a rencontré un énorme succès : ce sont 10.700.000 téléspectateurs qui ont suivi les aventures de Juliette et de sa maman…

Quelques semaines après la diffusion de Maldonne, Corinne s’envole pour la Réunion où la Saga de l’Eté de France 2
Les Secrets du Volcan est tournée. Elle interprète un rôle aux côtés de Maria Pacôme, Véronique Jannot, Didier Cauchy et Mélanie Maudran.

Cette année là, Corinne Touzet lance sa nouvelle boîte de productions Yes Productions et débute en septembre 2006, le tournage de Valentine & Cie, second opus du téléfilm
Valentine qu’elle avait produit en 2003...

Niveau associatif, Corinne réalise un documentaire dans le sud du Maroc pour mettre en lumière le travail effectué par l’association Un Regard, un Enfant qui a ouvert un centre d’hébergement accueillant des enfants des rues. Un reportage photos est publié à ce sujet dans TV Mag en janvier 2007.

D’Octobre à Décembre 2006, Corinne est la porte parole principale de la nouvelle campagne de l’AFIPA pour interdire la commercialisation de fourrure effectuée avec des peaux de chats et de chiens en France... Une campagne associative mobilisant des centaines de milliers de personnes en France et en Europe.

En mars 2007 Valentine & Cie est diffusé en Belgique, puis en Suisse au mois d’Avril... Les français quant à eux retrouvent Valentine & Cie sur leurs écrans le 8 octobre 2007. Le film résiste à la série américaine diffusée le même soir sur une chaîne concurrente et réuni 7.538.440 téléspectateurs pour une Part d'Audience de 30.6%.

L’année 2007 est aussi marquée par l’annonce officielle de Corinne d’arrêter sa participation dans la série Une Femme d’Honneur. En juin 2007, elle tourne donc les deux derniers épisodes dans lesquels elle apparaît... Elle s’exprime à ce sujet dans de nombreux magazines et journaux dont le magazine américain Variety.
« Lorsque nous avons tourné les derniers épisodes en juin, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, tout le monde sur le tournage a fait pareil. Après tout, j’ai vécu avec Isabelle Florent pendant 11 années... [...] J’aurais pu continuer avec Une Femme d’Honneur, j’aurais pu faire comme font la plupart des acteurs, rester à la maison et attendre que le téléphone sonne, dire mes répliques et rentrer chez moi à la fin de la journée... mais ce n’est pas mon style. »

Corinne débute en septembre 2007 le tournage de sa huitième production Mouloud au cœur. Au sujet de ce film elle déclare « Mouloud au cœur est un livre de Catherine Lévy. Cette histoire vraie m’a profondément touchée quand je l’ai lue, j’ai eu envie d’en faire un film. Le livre raconte l’histoire de Mouloud un petit garçon souffrant de malformation cardiaque qui vient en France afin de se faire opérer grâce à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque, du Professeur Francine Leca. Elle a sauvé plus de mille enfants en les opérant gratuitement. Ce sont souvent des gosses qui viennent d’Afrique ou de pays défavorisés. Catherine Lévy a été mère d’accueil et elle a eu besoin d’écrire son expérience. Moi, j’ai ressenti le besoin de l’incarner. »

A partir de janvier 2008 Corinne sera à l’affiche de la pièce Mobile Home de Sylvain Rougerie, mise en scène d’Anne Bourgeois avec Jean-Pierre Bouvier, Sylvain Rougerie et Jean-Michel Portal. Un retour sur scène grâce à une tournée en province, en Belgique et en Suisse qui lui permettra d’aller à la rencontre de son public toujours aussi chaleureux et fidèle.

Grâce à son énergie et à son travail, Corinne élargit son champ d’actions et se bat pour produire des histoires magnifiques.

Corine Touzet Photos