Name |
Bernard Montiel |
Height |
|
Naionality |
Casablanca, Morocco |
Date of Birth |
19-Apr-1957 |
Place of Birth |
|
Famous for |
|
C’est le 9 avril, 1957, à Casablanca que naît Bernard Montiel. Pour ceux qui ne s’en rappellent vraiment pas, Casablanca, c’est au Maroc. Et oui. Bernard n’était pas censé venir travailler sur les chaînes françaises. Où l’on remercie le royaume pour ce doux cadeau...
Bernard Montiel, c’est d’abord un physique de beau gosse mais pas trop. Gendre idéal qui fait rêver la ménagère de moins de 50 ans (ou plus). C’est d’abord cela et c’est presque tout.
En tant que gendre idéal, l’homme n’est pas marié. Il se dit prédateur. De nourriture, de vin et de femmes. Il n’aime que chasser. Il est à l’affût du gibier - plus que des bons plans télé.
Lui qui passe son enfance à Bordeaux devient directeur adjoint d’un cinéma local, avant de mettre les pieds à NRJ et Fun Radio où il anime des émissions sur le cinéma, puis rejoint France 3 Aquitaine où le remarquent Pascale Breugnot puis Dominique Cantien. Il lâche alors sa boutique de cuir locale, sa famille, ses cabines d’UV préférées et fonce vers la capitale.
Les deux gourous de la télévision lui proposent à partir de 1987 de présenter sur TF1 les émissions « Télé Connexion », "Un samedi nommé désir", "La une est à vous", "Crise de rire", "V.I.P.", "Surprise sur prise", "Les oscars d’Hollywood", « Une famille en or », puis le fameux « Vidéo Gag » à partir de 1990...
Bernard reste célibataire. Résultat, sans enfant à charge, il paye l’ISF. Ça l’embête. Et il le dit.
En 2000, Bernard participe à un court métrage sur le thème de la mort, « Prime time ». Hum... Une mort en prime time... Voilà qui semble bien prémonitoire...
TMC, TCM, Bernard Montiel est partout mais ne marque nulle part.
Bernard est toujours célibataire. Le soir, pour combler le temps, il écrit : « Télé Réalités » sort en 2003 chez Flammarion.
Puis, Bernard pète les plombs. C’en est fini de la belle famille de la télévision, fini de la tour d’ivoire et de glace de TF1, fini des gags et des gamelles hebdomadaires, Bernard devient le nouveau zorro du PAF, celui qui ne va pas fermer sa gueule - gueule qu’il a eu le temps de bien nourrir depuis dix ans de présentation télé.
Sur RMC, Bernard se lâche : « TF1, une grande famille ? Laissez-moi rire ! Si tu ne fais pas d’audience, tu dégages. Il n’y a pas d’état d’âme à avoir, c’est comme ça. Tiens, récemment on m’a proposé cette connerie de « Zone rouge ». Comme l’émission avait du mal à démarrer, ils ont demandé aux animateurs de TF1 d’y passer. J’ai refusé. Je n’ai pas envie de me faire mettre le feu au cul pour pas un rond, parce qu’il fallait faire ça gratuitement. »
Tout est dit. Tout est dit ? Non, Bernard continue. Il est comme ça, entier.
Pour lui, Arthur, « même avec un prompteur, il se plante ! Il ne faut pas trop le dire car il a la mainmise sur TF1. »
Ardisson est « vraiment un enfoiré » mais Loft Story est encore pire : « vraiment débile : des putes et des gigolos ».
Julien Courbet se prend pour le « Zorro de la télé ».
Et « Vidéo Gag », son émission fétiche, celle avec laquelle il fait rire et rêver les grands-mères ? Celle pour qui certains essayent de glisser et reglisser sur un vieux bout de gâteau, afin de gagner la somme associée au gag de la semaine ? « C’est purement alimentaire. Je ne fais ça que pour l’argent. C’est une émission que je ne regarde pas. Mais bon, j’assois mon gros cul sur les banquettes et je touche un paquet. Je suis content. »
Tout est dit, cette fois.
Et voilà notre Bernard, certes content mais content tout seul. Il est viré aussi sec de TF1. Sebastien Follin, ex Mister Météo rejoint alors la belle Olivia Adriaco pour le meilleur et surtout, surtout pour le pire.
Il part alors pour la télévision dite de complément. TMC l’accueille. Il hiberne dans les studios de la chaîne.